The choice in the veil (and the allegory)

THE CHOICE IN THE VEIL (AND THE ALLEGORY)

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Être « musulman » signifie que vous avez nécessairement l'obligation d'être soumis à Allah, de ne pas avoir le choix entre faire le bien et ne pas le faire ; si vous avez ne serait-ce que la possibilité d'un choix, et donc la possibilité d'une volonté de ne pas servir, pourrait-on même considérer que vous servez ?

Je ne parle pas du choix d'être musulman et de se convertir ou non à l'islam, car ici vous avez le choix entre être musulman et ne pas l'être. Néanmoins, si ce choix vous est présenté, cela signifie que vous n'êtes toujours pas musulman, car si l'on était totalement musulman alors, par définition, il n'y aurait pas de « musulmanité » à laquelle se convertir davantage. C'est là que l'on se rend compte que le « choix » est la qualité naturelle du Cafre, car un Cafre peut choisir entre le paradis et l'enfer, être musulman et non musulman, le bien et le mal, etc.

Cependant, il ne faut pas s'arrêter là, car nous devons comprendre qu'un « kaffir » est ce qu'« Allah » – un égoïste est ce que le Créateur – a fait par défaut, ce qui signifie que nous ne pouvons pas appeler un égoïste intrinsèquement bon, ni intrinsèquement mauvais. , parce que cela dépend de la perception (aux yeux du Créateur c'est parfait ; aux yeux de l'égoïste c'est intéressant ; et aux yeux de celui qui l'accorde c'est mal). Néanmoins, on pourrait se demander, une fois qu'on prend conscience de la présence de son mauvais penchant : « Quel est le but de la vie » -- ou, en d'autres termes : « Y a-t-il du bien - et encore moins qu'est-ce qui est bien ? Et comment puis-je le faire ? y parvenir ? »

Le bien existe en effet – car sans lui, il n’y aurait pas de créature, ni même de créateur – c’est la continuité du choix qui crée le service total de Dieu ; c'est-à-dire l'atteinte du bien. En effet, la qualité même du bien, celui qui imite Dieu, est nécessairement un choix, car celui qui est déterminé, égoïste n'est pas encore bon - comme celui qui est Cafre n'a pas encore été converti à l'Islam, et celui qui est L'un des musulmans a été un Cafre. Pour être bon, vous devez surmonter votre nature égoïste, en faisant un choix.

De plus, celui qui sert, c'est-à-dire celui qui est comme le Créateur, se trouve dans un état constant de choix (il a donc « peur de Dieu » car il cède constamment envers Dieu et évite le mauvais penchant) -- donc , nous disons que celui qui est bon, puis heureux, est heureux en constante évolution, parce que Dieu (la racine qu'il a atteinte et qu'il a librement choisie) change constamment d'état.

On pourrait se demander "mais s'il choisit de faire le bien tout le temps, comment se fait-il qu'il soit libre ? N'est-il pas emprisonné dans un état constant de choix ?"
Non, parce que le choix est dans les racines ; c'est-à-dire que, dans son intention, le choix lui-même est libre et indéterminé. Cela n’arrive pas par un processus de lois égoïstes ; il arrive comme un état au-dessus du temps et de l'espace en soi.

"Et s'il choisit d'être totalement bon, et qu'il ne peut alors avoir la possibilité d'être "méchant", comment se fait-il qu'il ait fait un choix libre ?"
Encore une fois, la qualité du choix étant « libre » implique donc qu'il est dans les racines, ce qui signifie qu'il est libre parce qu'il a fait le choix que toutes ses racines et branches soient bonnes -- il a décidé que son intention était totalement bonne, et donc de ne pas changer. Cependant, cela ne signifie pas qu’il soit dans un état constant d’ascèse pour « le bien commun » ; au contraire, il est dans un état constant d'hédonisme, parce que le bien (la qualité du Créateur) est ce qui ouvre la porte à Ein Sof ; infini. L'égoïsme est ce qui nous limite à un seul choix -- celui qui est bénéfique (et c'est pourquoi nous souffrons, car nous ne pouvons pas satisfaire tous nos désirs à mesure que nous grandissons dans un état d'égoïsme) -- et l'égoïsme n'est pas ce qui sert Dieu; L'égoïsme n'existe même pas pour celui qui a choisi le bien et se rend compte que c'était une illusion.